Les 3° générations ne sont que minusculement plus dangereuses que les autres que pendant les 6 premiers mois de prise

La campagne de 2013 anti pilule menée par des politiques irresponsables et des média incompétents et paresseux a fait abandonner ces produits par des centaines de milliers de jeunes filles et femmes en France

Les IVG supplémentaires ainsi générées, que ni les premiers cités ni les seconds ne se sont préoccupés d'évaluer, sont estimées à la louche à 80000 (il y en a 300 000 par an en France). Les IVG comportent 4% de complications graves (sans compter les complications "bénignes" à distance, comme la stérilité). On peut donc attribuer à ces gens la responsabilité de 3200 accidents graves. ASSUMERONT-ILS ?

mais pire encore:

Maladie relativement rare et effroyable (pas de dépistage pour le moment), le cancer de l'ovaire est une dégénérescence maligne de la coque ovarienne, certainement des processus de cicatrisation de cette coque fracturée par les ovulations.

Les gynécologues se doutaient de cette protection, car la pilule bloque l'ovulation et empêche donc cette fracture.

Cela vient d'être démontré par une étude anglosaxonne de haut niveau (méta-analyse de 55 études). La diminution globale du risque est de 27%, mais plus on l'a prise tôt et longtemps plus on est protégé(e). La diminution est de plus de 50% au delà de 10 ans de prise. Le type de pilule ne joue pas.

Mais alors ???

1. la pilule protège des IVG qui sont dangereuses
2. la pilule protège du cancer de l'ovaire (1 cas évité tous les 185 femmes sous pilule)
3. la pilule augmente un peu le risque d'accident vasculaire
4. n'oublions quand même pas que la pilule protège des grossesses non désirées, traite efficacement l'acnée, les douleurs de règles, les douleurs d'ovulation

LE BENEFICE EST CERTAINEMENT TRES SUPERIEUR AU RISQUE !!!

De quoi s'agit-il?

Des actions en justice de groupe ont démarré aux USA, et dans les mois qui ont suivi en France. Un vaste fourre-tout de symptomes contenant fatigue, douleurs, démangeaisons, insomnies, vertiges, malaises. On retrouvait déjà cela dans d'autres ensembles imprécis (spasmophilie, fibromyalgie, pathologie induite par les lignes à haute tension ou les antennes des réseaux téléphoniques mobiles).

Cela est aussitôt devenu un nouveau marché prometteur pour avocats et journalistes.

Qu'en est-il réellement?

L'imputabilité (la faute à ESSURE) est difficile à établir tant les symptômes sont vagues et fonctionnels, et le mécanisme de cause à effet difficile à concevoir. Il faut cependant rester prudent concernant des réactions allergiques. Quoi qu'il en soit, des demandes de retrait des ressorts ESSURE sont apparues depuis peu dans les cabinets. Il faudra voir si ces symptômes disparaissent après l'ablation des ressorts.

Que disent nos instances?

• la Haute Autorité de Santé a précisé fin 2016 que la balance bénéfice/risque restait favorable à ESSURE et n'a pas retiré son autorisation, ni la Sécurité Sociale sa prise en charge
• le Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français a publié deux documents (modestes ...) destinés aux patientes porteuses d'ESSURE ou désireuse de bénéificier de cette technique qui sont également très rassurants