Moment fondateur, indispensable, irremplaçable

C'est la rencontre entre la patiente et le médecin. Il y a un objectif humain (établir une relation de confiance, clef de la réussite de l'acte éventuel) et un objectif technique (réaliser un diagnostic, proposer un traitement, informer)

Elle est adaptée à l'âge de la grossesse.

Elle commence par une conversation visant à receuillir des symptômes, identifier des risques, regarder les résultats des examens biologiques.

Ensuite vient l'examen clinique: poids, tension artérielle, hauteur utérine, état du col de l'utérus par le toucher vaginal.

Puis le moment que la maman prèfère: "le petit coup d'écho". Ce n'est bien entendu pas une échographie morphologique, on mesure le bébé pour suivre sa croissance, on écoute son coeur, on vérifie sa position. Une photo en 3D est réalisée sir le bébé présente une position le permettant (loin d'être toujours le cas)

Enfin, de retour au bureau, il y a (ou non) une prescription d'examen biologique et/ou de produits pharmaceutiques (vitamines, bas de contention par exemple)

Elle ressemble tous comptes faits assez à la consultation de suivi de grossesse: interrogatoire, examen clinique (frottis, et pour ce faire il faut mettre un speculum), examen des seins, "petit regard échographique" au moindre symptôme le rendant nécessaire (douleurs, saignements par exemple) puis prescription d'examens complémentaires et/ou de produits pharmaceutiques

Certaines circonstances entrainent des consultations particulières, souvent plus longues:

• stérilité
• cancérologie
• préparation d'une intervention chirurgicale
• interruption volontaire de grossesse
• annonce d'un résultat nécessitant une prise en charge complémentaire

Pour les raisons que vous venez de lire, l'examen clinique est le plus souvent indispensable en médecine. En gynécologie, il comporte la mise en place d'un speculum pendant quelques secondes et l'examen des seins, parfois un toucher vaginal. En suivi de grossesse, le speculum est très rare mais par contre le toucher quasi systématique. Il dure 10 secondes.

Bien entendu, il ne saurait être question de procéder à cet examen sans le consentement de la patiente, et pour le moment (cela changera certainement un de ces jours) ce consentement est receuilli de façon informelle en accompagnant la personne vers la pièce d'examen.

Bien entendu la patiente peut exprimer son refus de cet examen gynécologique, et ce refus sera respecté. La patiente dispose heureusement de son libre arbitre mais le médecin dispose heureusement également du sien: s'il considère que ce refus d'examen le prive d'informations indispensables, il pourra décider de ne pas engager sa responsabilité et donc ne pas donner suite à la consultation.