Examen radiologique des seins à réaliser chez un radiologue tous les 2 ans environ, pris en charge par la Sécurité Sociale.
L'âge de début est vers 40 ans
En réalité, le standard est actuellement de coupler mammographies et échographie systématiquement
Cet examen est à réaliser après les règles (seins moins denses, moins "douloureux")
Pour avoir la meilleur qualité d'image, le sein doit être le moins épais possible et à distance constante de la plaque réceptrice : le radiologue le comprime entre 2 plaques de plexiglas. Cela peut être éventuellement désagréable, douloureux est exagéré
La plupart des radiologues (mais pas tous ...) ont acheté récemment des appareils de radiologie numérique. L'image est meilleure pour une dose de rayons délivrée largement diminuée.
Classification | signification | |
ACR0 | image anormale ou seion dense et hétérogène nécessitant un bilan diagnostique (localisé, écho, agrandissement) | |
ACR1 | mammographie normale | |
ACR2 | présence d'anomalies bénignes ne nécessitant ni surveillance ni examen complémentaire | |
ACR3 | présence d'une anomalie probablement bénigne pour laquelle une surveillance à court terme est conseillée | |
ACR4 | présence d'une anomalie indéterminée ou suspecte qui fait poser l'indication d'une vérification histologique | |
ACR5 | anomalie évocatrice d'une lésion primitive |
Certaines patientes auront une proposition un peu différente:
Cela fait une trentaine d'années maintenant. Un très très grand nombre de femmes, pas toutes bien entendu, se soumet au dépistage.
Les cancers du sein sont dépistés très tôt (image infraclinique), permettant un traitement très précoce, à un stade de la maladie où la vie de la patiente n'est pas menacée.
Malgré l'augmentation du nombre de cancers du sein, le nombre de décès n'augmente pas ou peu: les traitements sont efficaces si réalisés tôt.
Pendant ces années, on a fait énormément d'interventions à visée diagnostique sur les images anormales, essentiellement les microcalcifications. La plus grande partie aboutissait à rassurer, mais il y avait quand même eu chirurgie.
Une machine radioguidée, le mammotome, permet de réaliser une biopsie de l'image suspecte vue en dépistage par mammographie. Il n'y a pas d'hospitalisation, pas de cicatrice, une simple anesthésie locale, parfois un hématome.
Les résultats sont au moins aussi fiables que la chirurgie diagnostique.
Du coup, depuis environ une petite dizaine d'années, la chirurgie diagnostique du sein a pratiquement disparu. Si les chirurgiens gynécologues peuvent se sentir dépossédés et les radiologues se réjouirent, ce sont surtout les femmes les grandes gagnantes!