Une lésion bénigne développée au dépend de l'ovaire, supérieure à 3 cm, avec une coque et un contenu, plus ou moins sphérique
Le KO (kyste ovarien) peut être douloureux, ou responsable de saignements génitaux, ou compliquer la survenue d'une grossesse (voire son déroulement)
si il y a des symptomes génant, si on a un doute écho sur sa nature, poursuivre les investigations. L'écho est le plus souvent à même de rassurer et de poser un diagnostic fiable et d'assurer la surveillance.
Les compléments d'enquête: scanner, IRM. Dans tous les cas, les radiologues adorent. Souvent inutile, parfois indispensable. Etre très prudent chez la femme âgée.
Pas de symptome, pas trop gros, stable, rassurant en écho
Le plus souvent en coelioscopie. La taille peut faire décider d'une laparotomie (ouverture type césarienne)
La voie d'abord est la coelioscopie (allez voir la page).
On peut décider de faire une laparotomie d'emblée (taille très importante, forte suspicion de cancer, ventre poly-opéré faisant craindre des adhérences dangereuses).
On peut "passer en laparotomie" (=convertir) en cours d'intervention : adhérences dangereuses (rectum), saignements difficiles à controler, plan de clivage impossible à trouver.
Quand la coelio devient dangereuse il faut renoncer.
Cependant, le plus souvent (9 fois sur 10), la coelio se passe comme prévu. Selon le temps opératoire, on peut le faire en ambulatoire ou passer la nuit suivante à la Clinique et partir le lendemain.